samedi 5 janvier 2019

Eh bien je trouve ce roman post-volcanique, dit à Syméon Claudex celle qui partage sa vie. Les premiers chapitres sont comme l'éruption minoenne, soudaine et violente, créant au milieu de la mer l'archipel de Santorin. Puis, lentement, la beauté se construit. On se promène dans le livre comme dans un de ces villages d'une blancheur immaculée. Les ruelles de galets polis par les siècles serpentent entre les murs blanchis de chaux, aux courbes divines, aux angles précis, entretenus avec soin pour offrir aux voyageurs une idée juste de la perfection. Pas la moindre touffe d'herbe faufilée entre les pierres pour briser la rigueur du lieu.  L'aveuglante pureté du roman rappelle la luminosité solaire des Cyclades, dit-elle. Pourquoi n'es-tu pas sensible à cette lisse élégance ?

- C'est que, pour le post-volcanisme, dit Syméon Claudex, je préfère les ruines de Pompéi.