vendredi 11 janvier 2019

Avant tout, explique Syméon Claudex à celle qui partage sa vie, je vais fesser ce Métamagnus en place publique en écrivant une lettre ouverte à son éditeur. Ah ! Je vais lui faire un sort, au tire-ligne et à sa prose cimentée ! Voici l'incipit qui germe sous ma plume :

"Monsieur,

Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil que vous me ferez un jour prochain, d’avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu’ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ? Vous êtes sorti sain et sauf des viles publications, vous avez conquis les cœurs. Vous apparaissez rayonnant dans l’apothéose de cette fête de l'esprit que la rentrée littéraire de janvier a été pour la France, et vous vous préparez à présider au solennel triomphe de mon roman à paraître, qui couronnera notre grand siècle de travail, de vérité et de liberté. Mais quelle tache de boue sur votre nom - j’allais dire sur votre règne - que cette abominable Armand Métamagnus !"

- Bof, c'est un peu assommant, non ?
- Je vais titrer : Il abuse ? J'accuse !