vendredi 31 août 2018

Syméon Claudex a jeté un œil sur les nouveautés de la rentrée littéraire. Trop de sentiments dans tout cela, pense-t-il. Quelle banalité ! Du vécu humain ! Que n'a-t-on déjà dit et écrit sur le sentiment humain ? Quelle est la furieuse nécessité chez les auteurs d'aujourd'hui de paner leurs phrases de cette chapelure sentimentale, ce broyat d'émotions piétiné depuis mille ans par tous les raconteurs d'histoires ? Décidément, il est grand temps que tout ce petit monde soit écrasé sous le poids granitique de son roman sans personnage. Voilà ma tâche, pense Syméon Claudex :  le grand aplatissement de la littérature veule par la littérature meule.