Syméon Claudex a
couru huit cents mètres avant de se mettre à marcher. Grisé de
vitesse, son cœur emballé a gorgé son outil de travail de
sang frais. Puis il est rentré et, d'un jet, a écrit plusieurs
phrases, dont celle-ci : « Au loin vers l'horizon
courbe les rayons d'une étoile turgescente tombaient sur les roches
anguleuses et balayaient le sable qui de ses aspérités immobiles
diffractait la lumière, et nul souffle animal ne rompait l'éternelle
quiétude de cette rigidité granitique que personne ne
contemplait. »