mardi 16 juillet 2019

La puissance de mon écriture me surprend moi-même, se dit Syméon Claudex. Voici que la réalité prend la forme du monde minéral que j'ai créé. Ainsi cette longue attente d'une réaction éditoriale ressemble à la plaine aride balayée par un vent froid, où ne roulent que quelques cailloux secs et j'y erre tel un spectre. C'est à croire que si je n'y ai mis aucune vie, c'est afin d'y éprouver moi-même la plus profonde solitude.