jeudi 4 juillet 2019

Écrire exige de l'écrivain l’opiniâtreté, dit Syméon Claudex à un ami, mais à peine le roman est-il écrit et envoyé aux éditeurs qu'il faut troquer l’opiniâtreté pour la patience, voire : le détachement. C'est l'heure pour moi de rentrer en moi-même. De me donner tout entier à la contemplation. De partir en exil intérieur, dans le désert de l'attente, faisant du calme ma patrie. Comme je plains les écrivaillons dont l'impatience anxieuse est proportionnelle à leur nullité ! Le roman est écrit ! Le voici qui mène son chemin. Rien ne sert de perdre son sang froid. Il s'imposera bien à temps et j'attends dans la sérénité. Calme et tranquille comme une grenouille.

Mais si dans une semaine je n'ai pas reçu de réponse, ils vont m'entendre !