Pour écrire un roman, il faut
prendre du plaisir à déambuler dans le paysage de son livre, dit
Syméon Claudex à un ami.
- Et tu préfères un paysage aride
n'accueillant que des roches, du sable, de la poussière et du vent,
au chaleureux décors d'un champ d'olivier, d'un jardin de verdure, auprès d'une
femme séduisante
dans l'ombre fraîche d'un pin parasol, tandis que mijote une
ratatouille goûteuse et qu'un petit vin blanc frais de la treille
refroidit lentement en attendant l'heure de l'apéro ?
- Que veux-tu, ma littérature a l'âme solitaire.