"Votre pastiche de roman post-postmoderne, cher Monsieur Claudex, est absolument brillant. Vous êtes parvenu à singer à la perfection la vanité du concept, l'absence totale de style véritable révélée par une forme de charlatanisme langagier, et vous avez parfaitement mis en scène la mort du roman, un roman qui se complaît dans l'ennui le plus absolu. Et cette métaphore du vent, omniprésent comme un gaz digestif et malodorant planant sur l’œuvre, quelle trouvaille ! Et cette absence de personnage, mettant en évidence le vide abyssal de votre idée-canular de "roman minéral"... Quelle réussite ! C'est pourquoi nous souhaiterions vivement le publier dans notre collection "Je pense donc je ris". Il vous faudrait cependant le ramener à 80 pages, car la collection accueille des textes courts, et par ailleurs, vos 150 dernières pages sont moins drôles. Je vous prie, la bla bla..."
- Les grands auteurs sont aussi de grands opportunistes, se dit Syméon Claudex. Si je ne reçois pas de meilleure offre, je pourrai toujours faire semblant qu'ils ont vu juste !