lundi 13 mai 2019

Ou alors, dit Syméon Claudex, comme ça :

Le chapitre s'ouvre sur une veine d'émeraude prise dans une roche dure ; la vue se resserre, on s'approche de plus en plus de l'émeraude ; description détaillée des reflets de la lumière ; la vue grossit encore ; on pénètre dans l'émeraude, de plus en plus profondément ; la vue se resserre de plus en plus, on entre dans l'infiniment petit ; une masse sombre apparaît, la vue se resserre sur elle, on y pénètre ; peu à peu des formes apparaissent ; ce sont des galaxies ! il y en a de plus en plus ; le cadre se resserre sur l'une d'elle, on y pénètre ; milliards d'étoiles ; l'une d'elle grossit, grossit et grossit encore, autour d'elle des planètes, et l'une de ces planètes grossit, et grossit et grossit encore ; des mers, des continents, des villes ; la vue se resserre encore et encore ; une rue; la vue grossit ; deux hommes parlent :

"- Si ça se trouve, tu vois, tout notre univers n'est qu'un grain de poussière infime à l'intérieur d'une gigantesque émeraude, elle-même infime sur une planète aride et sans vie !
- Oh ta gueule, Raymond, t'es bourré ! Viens, on va en prendre un dernier chez Charlot !"